mercredi 11 novembre 2015

Critique : 007 - Spectre

Réalisateur : Sam Mendes

Acteurs principaux : Daniel Craig, Léa Seydoux, Christoph Waltz...

Note : 3/10


Après "Skyfall" Sam Mendes revient à la mise-en-scène pour ce 24ème film de la saga James Bond. L'agent 007, sans mandat officiel, se charge de la dernière mission que lui a donné M(version Judi Dench) avant de mourir : Percer à jour les activités terroristes du SPECTRE, une organisation criminelle dirigée par Franz Oberhauser. Le nouveau James Bond se révèle d'un classicisme désespérant... 

"Spectre" n'est pas un honteux navet. Mais après le génial "Skyfall", le spectateur en sortira forcément déçu. Le film conserve la noirceur de ses trois prédécesseurs, caractéristique de l'air Daniel Craig. Le charisme de l'acteur, l'humour parfaitement dosé, les scènes d'action clairement à la hauteur et le rythme imposé au film n'en font pas un spectacle désagréable, mais on tique toutefois devant certaines grosses ficelles scénaristique. "Spectre" n'est clairement pas au niveau de "Skyfall" ou "Casino Royal" en terme de finesse ou de profondeur des personnages. Christoph Waltz et Léa Seydoux ont beau assurer parfaitement, ils restent captifs de leur rôle convenu et déjà vu mille fois dans d'autres films de la série. 


Ce n'est d'ailleurs pas la seule chose qui laisse une impression de déjà vu : Après l'expérience que les trois derniers films ont fait vivre au spectateur, celui-ci trouvera forcément dommage de se voir replonger dans les James Bond convenus post-Daniel Craig, certes pas mauvais mais déjà un peu ringards... Le méchant qui veut dominer le monde, la fille à qui on soutire des informations en lui roulant une pelle, le compte à rebours avant l'explosion qui laisse juste le temps à Bond de sauver la jolie fille... Certes, on peut trouver un certain charme à tout ça, mais il n'est pas possible de se reposer uniquement sur les vieilles recettes. L'opus prend donc des airs de film-hommage, sans grande profondeur ni originalité. Ce retour en arrière est d'ailleurs annoncé dès le générique, un peu (beaucoup) kitsch. 

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